Publié dans Editorial

Holà !

Publié le vendredi, 30 juin 2023


Que les puériles hostilités cessent ! Proches ou opposants au régime, sympathisants ou détracteurs, il est temps de passer aux choses sérieuses. Ni les flagorneries des gens de la Cour, ni les cris de haine sinon de la jalousie ne feront jamais avancer le pays. Holà !
Larousse définit, en substance, le mot « Holà » par un « appel à arrêter ou à cesser quelque chose ». En effet, il va falloir mettre le holà à tous ces verbiages insensés qui ne riment à rien à certaines choses de constructif, de mûr ! La récréation est terminée ! Les enfantillages de petits gosses dans la cour tirent à sa fin.
Des fois, certains acteurs politiques des deux camps semblent oublier ou ignorer qu’ils sont tous citoyens de l’un des pays les plus pauvres du monde. Il y a des débats plus urgents et plus prioritaires que les bla-bla de… pâquerettes. Jusque-là, nous n’avons pas eu droit à des débats contradictoires sur la manière de conduire les affaires nationales. Aucun programme de société ni un plan de redressement en contre-pied avec l’IEM ou tout au plus en contre partie avec les XIII Points du « Velirano » n’émerge. Faudrait-on rappeler que « l’anti-Rajoelina », motivé par la haine ou la jalousie, n’est pas du tout un Programme de société ni un Plan de sauvetage. Tout juste un cri de détresse de quelqu’un qui ne maîtrise pas les minima de la technique de la nage mais qui s’aventure à plonger en plein océan. Une bêtise d’adulte inconscient et irresponsable !
Avoir choisi de devenir citoyen d’une telle ou telle nation ne peut pas être assimilé à une bourde ou à une erreur quelconque. C’est un choix que le concerné doit tout simplement assumer et… basta ! Le Code nationalité de 1945, de l’époque coloniale, n’entre plus en vigueur dès lors que le pays accède à l’indépendance. Et même, certaines lois ou encore un certain code de conduite valables en début du retour à la souveraineté nationale tombent, de soi, en désuétude cinquante ou soixante ans plus tard. Tout simplement en raison de commodité ou d’évolution des réalités. Le Code la route des années 40 ou 60 n’est plus d’actualité aux années 2000. Tout change et tout évolue ! A chacun de suivre sensément et intelligemment le cours de l’Histoire. Certains adages populaires d’antan ne s’adaptent plus au mode de vie du temps présent. Le « Mora mora » de nos Ancêtres ne cadre plus avec les exigences d’aujourd’hui. Et ainsi de suite !
L’heure de la prise de conscience a déjà sonné depuis belle lurette. La mobilisation nationale pour la relance de l’économie a pris trop de retard. En cause, nos débats stériles et nos comportements d’enfants gâtés à la longueur de l’année. Au Gouvernement, il faut retrousser les manches et descendre sur terrain et travailler de concert avec les forces vives de la Nation. Au Parlement, il incombe aux élus de mettre le holà à des gestes non conformes à l’éthique d’un homme ou d’une femme intègre sinon à des attitudes contraires aux intérêts supérieurs de la Nation.
Les échéances électorales approchent à grand pas. Le peuple a hâte d’être mis au parfum quelle solution les postulants à la magistrature suprême du pays lui soumettent-ils ?
Ndrianaivo



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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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